8 Avril 2016
Synopsis: "Moises, un clandestin mexicain, cherche avec d'autres migrants à traverser la frontière américaine et à échapper à un agent sans foi ni loi. La confrontation vire au duel dans les grands espaces désertiques du sud de la Californie..."
Sortie (France): 13 Avril 2016
Critique:
Que dire de "Desierto"… Nous n’avons pas aimé ni apprécié le nouveau film de Jonas Cuaron mettant en scène Gael Garcia Bernal et Jeffrey Dean Morgan. Nous savons pertinemment que les thèmes utilisés au cinéma suivent souvent l’actualité. Nous avons eu la déferlante Syrienne avec Daesch et les extrémistes (ne remettant pas en cause l’importance et la désolation des événements liés à ces causes) et aujourd’hui nous avons droit à la déferlante immigration. Honnêtement, ces causes et situations nous ont attristées et nous attristent encore profondément aujourd’hui mais en ce qui concerne "Desierto", nous avons le sentiment que ce film a tout simplement échoué. Il apparaît presque plus comme un documentaire de la situation - bien que fiction. Il lui manque le côté histoire/humain. C'est un fait actuel, certes, et ce film réussit le pari de nous montrer la réalité subie par les immigrants mais personnellement, nous n'avons pas réussi à avoir de la sympathie pour les personnages et à être ému de leur sort. Nous n’attendions qu’une seule chose, le générique de fin !
Toute la durée du film, nous assistons à un bain de sang orchestré par le personnage de Morgan et son chien fou. Il est un homme sans foi ni loi qui n’a aucun scrupule à tuer. Il les achève tous comme des animaux.
De plus, tout le film est prévisible. Au bout de 5 minutes nous savons déjà que tous les migrants Mexicains vont mourir et que le personnage de Bernal sera le survivant/sauveur !
Nous ne sommes pas contre ce genre de film axés sur notre actualité et voulant dénoncer ce qu’il se passe réellement. Cependant, pour nous attendrir, nous émouvoir, pour nous révolter afin de bouger et de faire en sorte que la situation change il nous faut plus qu’un malade tirant à tout bout de champ et du sang en veux tu en voilà ! Ce ne sont pas les quelques minutes d’histoire que nous récoltons des deux derniers migrants qui font que nous nous attendrissons.
Etant donné que nos émotions ne sont pas impliquées, nous regardons ce film sans vrai motivation ni envie.
En fait ce film n’apporte pas grand intérêt.
Note: (1/5)
Courtesy of Version Originale/Condor
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