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CRITIQUE: "CONFESSIONS"

CRITIQUE: "CONFESSIONS"

Synopsis: "À l'occasion d'un sommet de chefs d'état destiné à éradiquer définitivement la pauvreté dans le monde, un moine est convoqué par Daniel Roché, président du sommet qui souhaite se confesser. Mais le lendemain de leur rencontre, Roché est retrouvé mort. Protégé par le secret de la confession, le moine refuse de livrer le contenu de ses entretiens avec Roché, malgré la pression exercée par les autorités."

Sortie (Belgique): 15 Septembre 2016

Pas de date de sortie française

 

Critique:

La confession est un moment d'intimité entre le porte-parole de Dieu et la personne qui décide de se livrer. Le film nous met dès le début dans l'ambiance en brouillant les pistes, pour faire comprendre que c'est dans les non-dits qu'il va jouer durant tout le long de son récit. La corruption règne dans cet hôtel de luxe, seul le moine sait la vérité et au même titre que les autres protagonistes le sepctateur sont menés en bourrique du début à la fin. Dommage cependant qu'il y ait des longueurs; le film en devient lent et laisse planer le doute sur l'assassinat durant longtemps pour au final se délaisser de cette chasse à l'homme et se concentrer sur autre chose. C'est compréhensible une fois vu, mais la transition est mal gérée.  

La mise en scène est d'un lyrisme et d'un symbolisme de tous les instants, ce qui renforce le côté ironique du film. Tout est bien calibré; que cela soit la bande-son de qualité et qui sait se faire entendre dans les bons moments où la palette de personnages présents. Des acteurs de différentes nationalités (G8 oblige) et qui parlent tous dans leur langue, un etlectisme qui rend le long-métrage authentique.

Comment ne pas mentionner l'acteur principal: Tony Servillo ("La Grande Bellezza") qui endosse son costume ecclésiastique avec dignité. Á aucun moment, il n'en fait trop ou trop peu. Il est juste et attachant dans le rôle de ce moine. Notons par ailleurs que Daniel Auteuil est lui aussi excellent en tant que président du sommet; un homme avide d'argent, mais pas que. Lambert Wilson y fait une courte apparition; il parle bien italien le bougre !

CRITIQUE: "CONFESSIONS"
CRITIQUE: "CONFESSIONS"CRITIQUE: "CONFESSIONS"

"Confession" s'amuse à distiller des éléments ici et là sans donner de vraie réponse, un film quasiment maîtrisé si seulement il n'y avait pas ce creux à mi-chemin. Par son propos et ses protagonistes, c'est un film très européen qui mérite le coup d'oeil.

Note:  (3,5/5)

 

Courtesy of Bellissima Films

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