6 Décembre 2016
Vous en avez marre des comédies de Noël ou des téléfilms romantiques à la recherche du Père Noël? Aujourd'hui Planète Cinéphile vous propose un saut dans le temps pour un retour sur la saga "Die Hard" et plus particulièrement le premier: "Piège De Cristal" qui se passe en plein dans... les fêtes de Noël! Le film a été réalisé par John McTiernan,qui sera également au commande du troisième (et pour tous vous dire ce sont nos deux préférés). Retour sur cette saga devenue culte, dont malgré la perte de qualité des deux derniers, on ne se lasse pas de regarder les trois premiers.
Synopsis: "John McClane, policier new-yorkais, est venu rejoindre sa femme Holly, dont il est séparé depuis plusieurs mois, pour les fêtes de Noël dans le secret espoir d'une réconciliation. Celle-ci est cadre dans une multinationale japonaise, la Nakatomi Corporation. Son patron, M. Takagi, donne une soirée en l'honneur de ses employés, à laquelle assiste McClane. Tandis qu'il s'isole pour téléphoner, un commando investit l'immeuble et coupe toutes les communications avec l'extérieur..."
Sortie: 21 septembre 1988
Critique:
John McClane, son marcel blanc, ses répliques cultes et son art d'être au mauvais moment au mauvais endroit. Bruce Willis résume à lui tout seul les "Die Hard". Un Indiana Jones perdu dans un gratte-ciel, un James Bond avec sens de la répartie aiguisé. John McClane est l'image même du anti-héros. Comme un cow-boy des temps-moderne toujours prêt à secourir les plus en détresse, hommes, femmes, enfants, au fil des épisodes il se battra des villes entières et même.. le monde?
Que dire de "Die Hard" à part qu'après le trentième visionnage il est toujours aussi efficace. Le scénario offre des répliques devenues cultes, et on aurait pas d'un article pour en faire la liste. On suit donc l’ascension de l'ami McClane en se demandant toutes les 5 minutes: "Mais c'est pas encore fini?!", parce vu l'état dans lequel il finit on se dit que même si le mec est policier il est quand même vachement résistant et surtout très ingénieux (on ne savait pas que dans la police on apprenait à faire du saut d'immeuble avec des tuyaux de pompier). EN réalité McClane c'est un peu le McGiver de l'action: donnez lui une minute et un rouleau de scotch et il vous élimine un groupe de terroristes (et vous imaginez même pas ce qu'il peut faire en deux heures avec trois recharges de flingue).
Bon alors bien sûr ça a vieillit. L'image n'est pas très bonne, le sang est orange et certaines morts sont plus ridicules que crédibles mais les effets spéciaux sont tout à fait honorables (sans les comparer à la suite de la saga, cf le quatrième opus où McClane flingue juste un hélicoptère avec une voiture dans le plus grand calme). En réalité "Die Hard" fait partie de ces films qui ont donnés les codes des blockbusters américains (si seulement tous pouvaient être au même niveau...) et Bruce Willis a inspiré bien des héros dans l'histoire du cinéma (si on vous dit "White House Down", un noir et un blanc qui s'aident, un homme en marcel blanc qui a des problèmes de famille et un don pour être ni au bon endroit ni au bon moment... Coïncidence vous croyez?)
Et puis qui dit "Die Hard" dit évidemment méchant! Et qui mieux que l'incroyable (et regretté) Alan Rickman, l'acteur né pour jouer des hommes peu honnêtes et mal avisés, pour faire face à Bruce Willis. Le reste des acteurs sont tout aussi cools que Bruce Willis et notamment les deux seconds rôles du chauffeur de taxi et du policier rondouillard qui s'avèrent être très attachants et font part véritable du film. On pourrait aussi vous parler longuement de la coupe de cheveux de Holly, la femme de Bruce Willis (Anne Roumanoff c'est toi?). Ah les années 80, à croire que les coupes de cheveux sont pires que les effets spéciaux.
Au final, le premier opus de "Die Hard" est assurément l'un des meilleurs films d'actions des années 80 voir de ces quatre dernières décennies. Scénario, acteurs, répliques, actions, humour: tout y est pour le film parfait! Si au fur et à mesure des années la saga "Die Hard" a perdu de son authenticité (et Bruce Willis des cheveux) elle a gagné en qualité d'effets spéciaux. Au final ce sont des divertissements tout à fait respectables mais en les comparant aux précédents on sent une baisse de qualité notamment au niveau du scénario. Quoiqu'il en soit pour les quelques uns qui n'auraient jamais eu l'occasion de les voir, on vous recommande la saga dans son intégralité en commençant évidement par les trois premiers et puis pour ceux qui connaissent déjà et bien on vous les re-recommande quand même parce que Yippee Ki-Yay (m*ther f*cker), qu'est-ce que c'est bon!
Note: 5/5
Courtesy of Twentieth Century Fox
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