30 Mai 2017
Synopsis: "Jeune homme futé, Arthur tient les faubourgs de Londonium avec sa bande, sans soupçonner le destin qui l'attend - jusqu'au jour où il s'empare de l'épée Excalibur et se saisit, dans le même temps, de son avenir. Mis au défi par le pouvoir du glaive, Arthur est aussitôt contraint de faire des choix difficiles. Rejoignant la Résistance et une mystérieuse jeune femme du nom de Guenièvre, il doit apprendre à maîtriser l'épée, à surmonter ses démons intérieurs et à unir le peuple pour vaincre le tyran Vortigern, qui a dérobé sa couronne et assassiné ses parents - et, enfin, accéder au trône…"
Sortie (France): 17 mai 2017
Critique:
Après "Snatch", "Sherlock Holmes", "Agents Très Spéciaux", Guy Ritchie nous livre ici une nouvelle pépite: "Le Roi Arthur: La Légende d’Excalibur".
D'abord, le film est un clash visuel les scènes de bataille sont grandioses et captivantes: scène de bataille explosives, éléphants de combat parés jusqu’aux défenses, aigles enchantés, forteresse maléfique, magie; bref tous les ingrédients Arthuriens sont au rendez-vous pour nous faire revivre la Légende !
Ensuite, la musique est très originale (signée par le musicien Daniel Pemberton): cornemuses celtes, tambour, instaurent une atmosphère médiéval épico-tragique dès le début du film. Le film en lui-même est assez proche de la littérature classique d'Excalibur. L’adaptation de Ritchie est moderne, rythmée avec de l’humour tout en s’inscrivant dans un style médiéval (décors, costumes...).
L’action est axée sur le bras de fer entre le roi Vortigern, avide de pouvoir, et le roi Arthur qui découvre le sien. Le spectateur est donc témoin de cette opposition progressive. Arthur renie son pouvoir au départ puis comprend que s’il n’agit pas c’est tous le royaume qui est voué à sa perte. Le film nous présente alors toutes les épreuves qu’Arthur traverse avec ses compagnons sur un mode à la fois épique, comique (on retrouve l’humour de Snatch tu braques ou tu raques), et tragique (scène de crime du roi Vortigern sacrifiant ses filles).
Le jeu d’acteur est quant à lui brillant: Jude Law nous livre une prestation théâtrale digne d’un héros shakespearien: il est à la fois cynique, et plein de remords. Charlie Hunnam de son côté est très charismatique. On l’a récemment vu dans the "Lost City Of Z" (produit par Brad Pitt), et son rôle d'officier partant à l’aventure pour trouver des vestiges Incas lui allait à merveille. Ici, Charlie est tout aussi brillant dans son incarnation du jeune délaissé qui s’est construit dans la rue. Les mages de Merlin lui donneront-ils raison ?
Note: (3-3,5/5)
Courtesy of Warner Bros. France
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