Planète Cinéphile

Cette semaine

PLANETE CRITIQUE : "YVES SAINT LAURENT"

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Synopsis :

 

"Paris, 1957. A tout juste 21 ans, Yves Saint Laurent est appelé à prendre en main les destinées de la prestigieuse maison de haute couture fondée par Christian Dior, récemment décédé. Lors de son premier défilé triomphal, il fait la connaissance de Pierre Bergé, rencontre qui va bouleverser sa vie. Amants et partenaires en affaires, les deux hommes s’associent trois ans plus tard pour créer la société Yves Saint Laurent. Malgré ses obsessions et ses démons intérieurs, Yves Saint Laurent s’apprête à révolutionner le monde de la mode avec son approche moderne et iconoclaste."

 

Sortie (France) : 08 Janvier 2013

 


Critique :

Jalil Lespert très engagé dans son sujet, nous offre un film travaillé au détail près, voir même au pli de tissu près, donnant un résultat des plus réalistes. Il présente l'ascension et les descentes, d'Yves Saint-Laurent, personnage aux multiples facettes, campé par un Pierre Niney tout simplement incroyable, et je pèse mes mots. De l'Algérie à Paris, on suit le petit génie de la haute couture à travers son art, mais aussi de sa véritable histoire d'amour avec Pierre Bergé, à la fois violente et émouvante. Je vous l'accorde, il y a certaines scènes crues mais je pense que c'est indispensable. Elles complètent le côté troublé d'Yves Saint-Laurent et apportent au film un peu plus de sincérité. Ce souci du détail donne un film un côté très visuel, notamment lors des scènes de défilés qui en laisseront rêveuse plus d'une.

 

De plus, Yves Saint Laurent permet la (re)découverte d'un véritable acteur qu'est Pierre Niney. En effet, il passe ici du stade acteur de second rôles, de comédie au stade d'acteur métamorphosé. Ce n'est plus le Pierre Niney de "20 Ans d'Ecart" ou de "Comme Des Frères", là il devient bluffant. Yves Saint Laurent devrait, je l'espère, le lancer définitivement dans une belle et grande carrière de cinéma. Et parallèlement, il y a Guillaume Gallienne, découvert dans "Les Garçons Et Guillaume A Table" en fin d'année où il exprime sa non-homosexualité, se retrouve ici en compagnon d'Yves Saint Laurent (comble non ?), bluffant à son tour et même commentaire que pour Niney.

 

Viens s'ajouter une Charlotte Lebon endiablée, qui joue très bien la mannequin au caractère bien forgé, plaisante et pétillante, comme d'habitude. Au final, Yves Saint Laurent est un très beau biopic, d'une grande force et d'une esthétique magnifique, qui permet de bien commencer l'année et de mettre en pleine lumière les deux petits prodiges de la comédie française que sont Pierre Niney et Guillaume Gallienne. En bref, j'ai adoré !

 

En tout cas une chose est sûre : Jalil Lespert vient de placer la barre haute. J'attends donc la deuxième version d'Yves Saint-Laurent, signée Bertrand Bonnello avec Gaspard Ulliel en personnage central, et la fameuse question : sera-t-il au même niveau ? Réponse le 1er Octobre.

 

Note :  (4/5)

 

 

 

Remerciements à Marianne

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