14 Septembre 2015
Chers Amoureux du Cinéma,
Nous voici de retour à Paris après un Festival haut en couleurs et divertissant d’originalité ("Tangerine" de Sean Baker et "Dope" de Rick Famuyiwa pour ne citer qu’eux). Le réveil est dur après avoir passé dix jours la tête dans les étoiles et deux merveilleuses soirées en compagnie des pointures Américaines telles que Michael Bay, Lawrence Bender ou encore Patricia Clarkson.
Voici le Palmarès de ce fabuleux 41ème Festival du film Américain de Deauville: Le jury, présidé par Benoît Jacquot entouré de Pascal Bonitzer, Louise Bourgoin, Louis-Do de Lencquesaing, Marc Dugain, Sophie Fillières, Marie Gillain, Julien Hirsch et Marthe Keller a décerné le Grand Prix à "99 Homes" de Ramin Bahrani et le Prix du Jury à "Tangerine" de Sean Baker (30 Décembre 2015).
Quand au jury de la Révélation Khiel’s, présidé par Zabou Breitman, entourée de Rachelle Lefèvre, Alice Isaaz, Géraldine Nakache et Stanley Weber, a, lui, attribué son prix à "James White" de Josh Mond.
Les autres prix décernés sont:
Le Prix de la Critique: "Krisha" de Trey Edward Shults,
Le Prix du Public de la ville de Deauville: "Dope" de Rick Famuyiwa (4 Novembre 2015),
Le Prix Littéraire Lucien Barrière: "Tous Nos Noms" de Dinaw Mengestu,
Le Prix D’Ornano-Valenti: "Les Cowboys" de Thomas Bidegain (25 Novembre 2015).
Pendant dix jours le monde du cinéma franco-américain se retrouve à Deauville pour une parenthèse enchantée. Lors de notre dernière soirée, c’était drôle de se dire que toutes les personnes que nous avons rencontré et avec lesquelles nous avons discuté allaient toutes se retrouver dans un avion quelques heures seulement après pour Los Angeles, New York City, Londres, Paris et autres… de retour à la réalité. Nous avons également constaté que peu importait leur statut, les stars Américaines étaient toutes facile d’accès et ravies d’échanger quelques mots avec leurs fans… On ne pouvait pas forcément en dire autant de nos compatriotes Français, qui cachait une forme de timidité pour certains, un profond ennui pour d’autres. Seul petit bémol de ce festival.
Pour revenir aux films, de ce que nous en avons pensé, nous vous conseillons vivement d’aller voir "Dope" de Rick Famuyiwa (hilarant malgré un synopsis qui pourrait annoncer quelque chose d’assez lourd, cliché et déjà vu), "James White" de Josh Mond (seul film de la compétition à avoir pu émouvoir les spectateurs à 11h du matin), "Cop Car" de Jon Watts (énergique, stressant et dynamique) et "Krisha" de Trey Edward Shults (surprenant de justesse et d’émotion venant d’un casting insolite – la famille au complet du réalisateur, qui nous émeut à n’en plus finir).
Voilà très chers amis, c’est fini ! Nous espérons vous avoir fait rêver et en attendant notre prochain reportage, nous vous souhaitons une agréable semaine pleine de surprises et de cinéma.
Courtesy of Festival du Cinéma Américain Deauville & Wild Bunch Films
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