2 Juillet 2020
Ah, revoir Barbara Stanwyck, Jean Harlow, Loretta Young donner la réplique (et quelles répliques!) à Clark Gable, John Wayne ou Lionel Barrymore, sous la direction de Clarence Brown, William Wellman, Roy Del Ruth ou Michael Curtiz. Au début des années trente, quand les ligues de vertu ne dominent pas les commissions de censure et que le Code Hays ne s’est pas encore imposé, le cinéma américain produit des films d’une folle liberté de ton, glamours et scandaleux, féministes et sociaux. Hollywood, la cité des femmes? Plus que jamais, et jamais plus comme ça.
"Forbidden Hollywood", ce sont dix films jusqu'alors invisibles sur grand écran, et pour certains depuis leurs exploitations dans les années 1930. À l'occasion de Lumière 2019, le festival Lumière avait demandé à Warner de produire le matériel nécessaire afin que soient projetés dix films rares de l'ère qu’on appelle "pré-code".
La sélection:
"Âmes libres" (1931), de Clarence Brown
"L’ange blanc" (1931), de William A. Wellman
"Baby Face" (1933), de Alfred E. Green
"Female" (1933), de Michael Curtiz
"La belle de Saïgon" (1932), de Victor Fleming
"Red-headed woman" (1932), de Jack Conway
"Employees' entrance" (1933), de Roy Del Ruth
"Blonde crazy" (1931), de Roy Del Ruth
"Jewel robbery" (1932), de William Dieterle
"The mind reader" (1933), de Roy Del Ruth
Les 10 films de la rétrospective sont à découvrir dès mercredi au Lumière Terreaux, 40 rue du Président Edouard Herriot, Lyon 1er - Métro: Hôtel de Ville (Ligne A).
Plus d'infos: cinemas-lumiere.com
Courtesy of Warner Bros. France & Festival Lumière
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