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#CANNESCLASSICS HOMMAGE À SATOSHI KON

#CANNESCLASSICS HOMMAGE À SATOSHI KON

Projeté en avant-première mondiale ce jeudi 8 juillet dans le cadre de Cannes Classics, Carlotta Films proposera aux cinéphiles le documentaire intitulé, "Satoshi Kon, L'illusionniste", réalisé par Pascal-Alex Vincent. Hommage au mangaka et cinéaste d’animation Satoshi Kon mort brutalement en 2010, à l’âge de 46 ans. Il laisse une œuvre courte et inachevée, qui est pourtant parmi les plus diffusées et les plus influentes de l’histoire de la culture japonaise contemporaine.

 

Dix ans après sa disparition, ses proches et ses collaborateurs s’expriment enfin sur son travail, tandis que ses héritiers, au Japon, en France et à Hollywood, reviennent sur son legs artistique. Satoshi Kon, l’illusionniste évoque la trajectoire d’un auteur solitaire, dont la vie fut dédiée à la bande dessinée et à l’animation pour adultes. Le réalisateur Pascal-Alex Vincent ("Donne-moi la main", "Miwa: à la recherche du Lézard Noir") est allé à la rencontre de ceux qui ont connu Satoshi Kon ou qui ont travaillé à ses côtés, de Tokyo à Los Angeles en passant par Paris ou Londres.

 

Généreusement illustré d’images de ses films ou d’archives rares, le documentaire est une plongée dans le milieu de l’animation des années 2000, mais aussi dans l’œuvre d’un cinéaste au destin tragique, devenu réalisateur culte dans le monde entier. Ses collègues ou amis témoignent: Mamoru Oshii ("Ghost in the Shell"), Mamoru Hosoda ("Les Enfants loups"), mais aussi le légendaire Masao Maruyama, cofondateur en 1971 du studio Madhouse qui a produit les films de Satoshi Kon. Quant aux cinéastes étrangers (Darren Aronofsky & Jérémy Clapin), ils viennent évoquer l’importance de l’œuvre de Kon à l’international.

 

#CANNESCLASSICS HOMMAGE À SATOSHI KON

"L’art de la mise en scène de Satoshi Kon n’a pas d’équivalent dans l’histoire de l’animation. De son obsession du réalisme à son art du découpage, en passant par sa virtuosité de monteur, Kon a rebattu les cartes d’un demi-siècle d’animation japonaise, vingt ans après la secousse Ghibli. Et il les a rebattues comme un magicien bat les siennes avant un tour de magie, entre dextérité, inventivité et malice. Rare cinéaste d’animation à avoir eu les honneurs de la compétition à Venise avec Paprika (2006), Satoshi Kon est aujourd’hui l’un des réalisateurs japonais les plus identifiés au monde. Sans cesse rééditée, sa filmographie est courte (quatre longs-métrages, une série télévisée et un court-métrage), mais semble inépuisable.

Satoshi Kon n’était pas seulement un magicien des images, il avait également prophétisé l’époque à venir. De Perfect Blue à Paprika, en passant bien sûr par Paranoia Agent, l’œuvre de Satoshi Kon n’a cessé d’évoquer le thème de l’individu avalé par une société plus forte que lui. Une société qui condamne l’homme à s’aliéner, puis à se perdre. L’irruption de mondes « alternatifs » proposés par le cinéma, la télévision, puis Internet ont par ailleurs brouillé les repères et multiplié les réalités. Toute l’œuvre de Satoshi Kon évoque la porosité entre réalité et fiction, entre réel et imaginaire, entre monde éveillé et onirisme, entre rugosité du quotidien et mondes virtuels grisants." Pascal-Alex Vincent

Cet été en séances exceptionnelles et le 4 août sur OCS City pour une soirée spéciale.

Courtesy of Carlotta Films

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